"Beja, Centro Histórico - Plano de Salvaguarda do Centro
"Beja, Centro Histórico - Plano de Salvaguarda do Centro
Histórico" Câmara Municipal de Beja.
"Prémio Arquitectura e Urbanismo Municipal 1981, Classe A,
considerado como um projecto Exemplar Português no âmbito
da Campanha do Conselho da Europa intitulada
"1981 - Ano Europeu para o renascimento das cidades".
Isabel Massapina, Lic. Artes Plásticas
Vasco Massapina, Arquitecto
José Manuel Silva Passos, Lic. Filosofia
Jorge Costa Martins, Arquitecto
João Vicente Massapina, Arquitecto
Les études de couleur du plan de Beja sont de la responsabilité
d’Isabel Lhansol Massapina.
De la théorie à la pratique
Au niveau international comme national, ces problèmes de couleur dans les centres historiques ont fait l’objet, depuis les années 1980 et pendant longtemps, d’un discours théorique s’intéressant essentiellement aux aspects culturels de la couleur de la ville, à sa variation au cours du temps, à la psychophysiologie et à l’anthropologie de la couleur, en ne se concentrant que sur la connaissance des aspects visuels de la couleur (la « plasticité » de la couleur, la couleur intellectualisée).
Pour illustrer les premières tentatives menées afin d’éviter les impasses découlant de ce type d’approche, on peut mentionner les études pionnières d’Isabel Lhansol Massapina, au début des années 1980, quand elle a collaboré à un projet nommé Plan de sauvegarde et de récupération de Beja, au cours duquel elle a appliqué les thèses de Jean-Philippe Lenclos, ainsi que les propositions méthodologiques – innovatrices – d’Eduardo Nery.
Aujourd’hui encore, après ces premières alertes sur l’importance de la méthode dans les plans de sauvegarde développés pour les quartiers historiques de Lisbonne – actuellement convertis, pour des raisons juridiques, en Plans généraux d’urbanisation –, l’analyse de la couleur ne fait l’objet que d’une brève estimation quantitative représentée par des pourcentages de couleurs. Cette estimation est accompagnée de quelques paragraphes assez courts, inclus dans les règlements du plan, sur les revêtements extérieurs, où l’utilisation des anciens matériaux et des anciennes technologies est généralement encouragée, mais sans encadrement technique ni opérationnel adéquat.
En effet, ces approches exclusivement culturelles ont conduit à des incohérences et ont causé de sérieux blocages au moment d’intervenir : quelles couleurs devra-t-on utiliser ? Quels moyens humains et quels matériaux faut-il prévoir ? Dans quelles proportions ? Quels liants, quelles peintures, quels pigments utiliser ? Quelle sera la durabilité des solutions proposées ? Quelle compatibilité existe-t-il entre des systèmes et des matériaux de construction différents ? Quelles techniques doivent-elles être mises en œuvre pour nettoyer, traiter, consolider, restaurer et réintégrer des lacunes ? Les réponses à ces questions nécessitaient de rechercher de nouvelles articulations entre science et histoire, entre recherche et projet, entre construction et conservation.
Au niveau international comme national, ces problèmes de couleur dans les centres historiques ont fait l’objet, depuis les années 1980 et pendant longtemps, d’un discours théorique s’intéressant essentiellement aux aspects culturels de la couleur de la ville, à sa variation au cours du temps, à la psychophysiologie et à l’anthropologie de la couleur, en ne se concentrant que sur la connaissance des aspects visuels de la couleur (la « plasticité » de la couleur, la couleur intellectualisée).
Pour illustrer les premières tentatives menées afin d’éviter les impasses découlant de ce type d’approche, on peut mentionner les études pionnières d’Isabel Lhansol Massapina, au début des années 1980, quand elle a collaboré à un projet nommé Plan de sauvegarde et de récupération de Beja, au cours duquel elle a appliqué les thèses de Jean-Philippe Lenclos, ainsi que les propositions méthodologiques – innovatrices – d’Eduardo Nery.
Aujourd’hui encore, après ces premières alertes sur l’importance de la méthode dans les plans de sauvegarde développés pour les quartiers historiques de Lisbonne – actuellement convertis, pour des raisons juridiques, en Plans généraux d’urbanisation –, l’analyse de la couleur ne fait l’objet que d’une brève estimation quantitative représentée par des pourcentages de couleurs. Cette estimation est accompagnée de quelques paragraphes assez courts, inclus dans les règlements du plan, sur les revêtements extérieurs, où l’utilisation des anciens matériaux et des anciennes technologies est généralement encouragée, mais sans encadrement technique ni opérationnel adéquat.
En effet, ces approches exclusivement culturelles ont conduit à des incohérences et ont causé de sérieux blocages au moment d’intervenir : quelles couleurs devra-t-on utiliser ? Quels moyens humains et quels matériaux faut-il prévoir ? Dans quelles proportions ? Quels liants, quelles peintures, quels pigments utiliser ? Quelle sera la durabilité des solutions proposées ? Quelle compatibilité existe-t-il entre des systèmes et des matériaux de construction différents ? Quelles techniques doivent-elles être mises en œuvre pour nettoyer, traiter, consolider, restaurer et réintégrer des lacunes ? Les réponses à ces questions nécessitaient de rechercher de nouvelles articulations entre science et histoire, entre recherche et projet, entre construction et conservation.
Painel de azulejos
Largo da Meia Laranja - Alcântara/Casal Ventoso - Lisboa
Largo da Meia Laranja - Alcântara/Casal Ventoso - Lisboa
Realizado no contexto do trabalho do Arq. Vasco Massapina para o Gabinete de Reconversão do Casal Ventoso.
Bom dia, estou a fazer um trabalho sobre o Casal Ventoso e gostaria de saber os autores e a data desta fotografia, e saber se a poderia utilisa-la para um trabalho escolar.
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